préfect-oral

On me dit que mon blog est surveillé par la Préfecture. C'est une bonne nouvelle. Les préfectures ont été créées par Napoléon il y a plus de deux cents ans. Pour dire et faire l'Etat dans les provinces, écraser les baronnies vociférantes, déjouer dans les décapoles les complots usuriers.

Les préfectures d'aujoud'hui n'ont certes pas à s'enquérir du bien commun. Leurs prérogatives  sont concentrées dans les annexes des palais, loin des enluminures post-versaillaises. Il s'agit surtout dans les officines sombres construites à l'arrache, proches du siège mais loin du faste, de répondre aux demandes  et donc d'adapter l'offre.

les préfectures s'occupent majoritairement des immigrés et des surrendêtés. Elles le font avec un enthousiasme et une  abnégation qui forcent le respect des syndicats autonomes.

Avec l'explosion des initiatives territoriales, les préfectures se sont senties très vite dépossédées de  ce dont elles se croyaient investies par le temps ,l'histoire, la mémoire, le patrimoine, la culture, le civisme.

Force est de constater que ce modèle s'est effondré. Sommées de dire la messe de l'anti-racisme officiel, contraintes de traquer sur les routes les vitesses excessives ou les primo-saoulographies, les préfectures ne disent plus et ne font plus la Nation.

A la traîne du mieux disant-Culturel qui a définitivement envahi le web-ensemble, les préfectures s'efforcent de coller au diktat médiatique...Des papiers bidons pour les hors-la-loi, des logements gratuits pour les réfugiés, des aides juridictionnelles pour les derniers arrivés, des placements pour les déplacés, des ressources pour les déracinés, des aides au retour pour ceux qui reviendront, des blancs-seings pour ceux qui ne savent pas compter, et des papiers encore des papiers pour dire qu'il n'y en a pas.

Il suffit d'être dans l'incapacité de justifier d'un justificatif pour que la justification de ce qui vous sera justifié se justifie....Rigolez, rigolez !!

Cette farce insalubre qui plombe le pacte républicain est corroborée tous les jours par des éditorialistes inconséquents que le stupre de la vie mondaine chloroforme...Il faut pour dévisager l'actualité se boucher les oreilles et se voiler la face...faire confiance au boulanger, accepter les délires de son voisin de gradin.

On ne contrôle pas la vitesse de la bêtise. Je fustige ici la Préfecture alors que je devrais me consacrer tout entier à décrire ce rêve quotidien et merveilleux où crève dans l'innommé cette raclure de bidet peau de boudin, cette misérable ministrable en charge de la justesse, de la morale et des lois qui s'y soumettent , responsable de tout, des ex-monstres pas encore guéris et des futurs tarés que la modernité protège  au nom de l'amélioration des masses , du progrès des thérapies de groupe et autres plaisanteries subventionnées alors que tous les jours dans les bois sombres des villages dépeuplés s'effondre sous les coups d'un solitaire taiseux une joggeuse mère, belle et malencontreuse, alors que tous les jours disparaissent dans les parkins bruyants de nos villes transformées ,sous les lacérations d'un fraîchement naturalisé ,les tristes indigènes romain-germaniques, absents des livres à la mode, bousculés au guichet du fisc, étrangers à eux mêmes dans leur propre territoire envahi de salons exophiles, de festivals mixisés, de partouzes interlopes...

Une Préfecture, si ce mot avait un sens, s'enticherait de préférer ceux dont elle a la charge historique. C'est le  contraire. Obligés d'appliquer le nouvel ordre de la bienséance communautaire et d'afficher la nouvelle indifférenciation mondialisée initiée par les criminels Jobs, Gates et autres Zuckerberg, l'Etat préfectoral, le mille-feuille républicain enfermé dans ses agapes mondaines et ses diktats sententieux , se couche , se disperse, s'épuise dans la déconfiture festive de l'ordre moral, normal, sécularisé..

C'est peu de dire qu'il n'y a plus rien, le rien c'est ce qu'il nous reste, nous autres affamés de vérités et de certitudes qui n'ont jamais autant peu servi. Au fond des bistrots ,où l'on croyait reconnaître dans le visage aviné d'une camarade l'encyclopédie des bienfaits du catéchisme, clapotte l'ami ridicule, queutard et satisfait, amateur de statistiques socialistes, chantre des exotismes en ligne, pourvoyeur de substances tolérées.

La tolérance est la maladie du moment. Rien ne l'excède, c'est simple, les tolérants ne me tolèrent pas.