excusez moi de vous demander pardon !!!

j'avais une envie folle de parler du cinéma français, aujourd'hui communautaire, mais ça ne presse pas et les plateaux télé sont là pour rappeler l'évidence....ce qui fait rigoler dans l'instant c'est la culture du mea culpa devenue  une posture pas chère et efficace à l'usage de tous les élitocrates en manque d'amour..Voyez l'ami Parker, qui ne ressemble ni à un stylo ni à un vinificateur, se mettre à quatre pattes devant les réseaux sociaux gays pour avoir ventilé un propos de vestiaire....voyez  la descendante Seydoux, la nouvelle mettable du 7e art hexagonal priée de s'agenouiller devant les mêmes réseaux lesbiens pour s'être trouvée gouine dans un mauvais film intra-féministe.. Pas conne, elle  a décidé de poser à poil dans le nouveau LUI de Beigbeider....y'a plus con comme entrée au panthéon des salopes intouchables..

 

C'est peu de dire qu'on ne peut plus rien dire, comme le chantait Bourdon. La liberté d'expression promise par les modernes s'est aujourd'hui ouvertement et officiellement liquéfiée dans l'atomisation des vecteurs. De même que la multiplication des télés a garanti la désinformation pour tous et l'inculture pour chacun, l'inflation des réseaux  censée permettre à chacun d'exister à côté de l'autre, confime surtout la renaissance d'une voix unique. pour faire simple: l'ouverture à l'expression ne se traduit pas par la diversité des opinions critiques mais au contraire par l'uniformité d'une pensée conformiste, standard, infantile..qui consacre la suprématie du bonheur et l'obligation pour tout le monde de se plier au désir de chacun..

Bref, tout le monde peut s'exprimer mais je n'ai pas le droit de penser ce que je pense. Les gens normaux (ok, la normalité ça n'existe pas) ont des réactions normales, sensées, justes, objectives, rationnelles, disons "de bon sens" (pour être dans la vraie ligne réac qui m'intéresse) sur des sujets divers qui vont de la défense d'un commerçant agressé, à l'expulsion logique des nomades clandestins, en passant par la réalisation des condamnations pour les récidivistes...Ca a l'air simple comme ça, mais ça ne l'est pas, car les adeptes de la transgression de la norme en ont décidé autrement....Avant hier à Strasbourg 60 connasses ont défilé sous la bannière de "la marche des salopes" pour réclamer le droit de se faire enculer dans le calme. Elles ne comprennent pas qu'on les agresse (qui exactement ?) et elles nous invitent dans une boîte de merde à les rejoindre avec nos couilles mais aussi du rouge à lèvres...Les journaux qui n'ont rien d'autre à foutre ont relayé ce micro-phénomène avec délectation...