dis mais

Je ne sais pas si ce 10 mai restera dans les annales. Il fut remarquable. A lui seul en quelques heures il a cumulé toutes les tares de l'époque: de l'obligation de commémorer en battant sa coulpe une disposition adoptée depuis un siècle et demi, au triomphe terriblement prévisible d'un travesti à barbe à l'Eurovision, du rappel plaintif des harkis qui demandent  à la France de réparer, au défilé des ennemis de la viande au cours de la Veggie Pride, de la sommation qui est faite à RTL de virer Zemmour, au dérapage de Mariani qui dit la vérité, tout dans cette journée, pas vraiment différente des autres, aura ressemblé à un meccano, celui mis en place par les minorités au pouvoir pour détruite petit à petit tous nos repères normatifs, au nom bien sûr de l'ouverture et de la tolérance...

Le type s'appele Tintin et il dirige le CRAN. Il nous explique que l'esclavagisme (aboli en 1848)  concerne le grand père de son grand père et que donc ça n'est pas si vieux....la commémoration à la con qu'il organise rassemble des collégiens endoctrinés fiers d'expliquer qu'ils sont les dernières victimes descendantes d'un vieux crime que la société française doit aujourd'hui expier de manière sonnante et trébuchante. Pas de honte à chercher du blé bien propre sur le dos de gens qui n'y peuvent mais ...

A la même heure une tantouze viennoise nommée saucisse triomphe dans un concours forcément débile puisque la France y décroche la lanterne rouge. Ci-dessus la photo du groupe français dont les trois "membres" ont choisi d'adopter des pseudonymes black / juif / beur pour qu'on comprenne bien leur message ethnocentré..

Sauf que si le queer en question avait été allemand avec un nom pareil, je vous dis pas les commentaires....l'immense chance de ce Monsieur Neuwirth, impressionnant en Dalida mal rasée, c'est que finalement il a entendu le message de notre Roselyne Cachalot, qui, ne l'oublions jamais, a trouvé le moyen sous un récent ministère sarkozyste de faire de la France le premier pays au monde à légiférer positivement sur le transexualisme.

Il s'agit donc, vous l'avez compris, tous les jours, d'accabler un peu plus les derniers représentants de cette engeance ( puisque l'on ne dit plus race) blanche, féodale, chrétienne, native, qui a encore le culot de résister à l'exogamie générale et qui ne trouve plus que dans le cinéma et la gaudriole la sympathie de ceux qui considèrent ( comme dans le film "Qu'est ce qu'on a fait au Bon Dieu" ) que les clichés disent la vérité et qu'en faisant semblant de les pourfendre, on ne fait que les confirmer.